Éleveurs de chevaux : au revoir le syndicat, bonjour l'association
Agriculture
Le Lot-et-Garonne est l'un des plus gros producteurs de chevaux anglo-arabes. Le syndicat des éleveurs a changé de nom et s'appelle désormais l'Association des éleveurs d'anglo-arabes.
«Le terme syndicat constituait un obstacle pour obtenir des aides auprès des politiques», explique le président de ce qui s'appellera désormais l'Association des éleveurs d'anglo-arabes et de chevaux de sport de Lot-et-Garonne. «Il nous a semblé important de changer ce nom. Nous y avions déjà pensé par le passé, mais cette fois, c'est fait. Nous sommes l'Association des éleveurs d'anglo-arabes et de chevaux de sport de Lot-et-Garonne», poursuit Aurélien Lafargue. Le but de cette association est d'aider les éleveurs à commercialiser leurs chevaux. La journée de l'Elevage organisée chaque année aura lieu à Nérac les 28, 29 et 30 juin prochain. Plus de 300 chevaux seront présentés lors de cette grande fête qui attire des acheteurs du monde entier. Plusieurs concours y seront organisés : poulains, poney, chevaux d'endurance, de sport, étalons… ainsi que le trophée Foals Genetic'Anglo. L'offre est variée dans le département. Des chevaux de loisirs, de travail, de courses… Certains couleront une vie paisible à la campagne, d'autres fréquenteront les plus beaux champs de course de la planète. «De nombreux chevaux de très haut niveau sont nés en Lot-et-Garonne», précise Aurélien Lafargue. L'accompagnement que propose l'Association des éleveurs d'anglo-arabes est elle aussi du haut niveau. «Nous sommes le département où la cotisation est la plus chère. Mais en contrepartie, nous offrons les services d'un chargé de mission qui œuvre auprès des éleveurs. C'est un service professionnel que les autres départements ne proposent pas ou peu». La plus grosse difficulté que rencontrent les éleveurs en ce moment reste la commercialisation : «Au même titre que toutes les autres productions agricoles, élevages ou cultures, nous sommes confrontés à la concurrence extérieure avec des chevaux qui viennent d'Allemagne ou de Hollande». Le Lot-et-Garonne est le cinquième département français en termes d'éleveurs d'anglo-arabes. Les cavaliers ne s'y trompent pas lorsqu'ils choisissent cette destination pour trouver leur future monture.